Résultat du second tour
Nicolas Sarkozy a remporté le second tour avec 53,06% des voix, contre Ségolène Royal avec 46,94%. Le taux d'abstentionniste était de 16,03% et il y a eu 4,20% de bulletins blanc, soit plus qu'au 1er tour (il était de 1,44%).
Félicitation à tous les citoyens Français qui ont voté ! Pour la première fois depuis des années, il y a eu un réel intérêt à ces élections !
Nicolas Sarkozy prendra ses fonctions le 16 mai et constituera son nouveau gouvernement de la rupture avec, veuillez m'excuser, François Fillon, Alain Juppé ou encore Xavier Bertrand (reconnu pour son efficacité à traiter les dossiers sensibles de la Santé avec brillance). Souhaitons malgré tout bon courage à notre nouveau Président de la République, dont son élection a été l'objet de nombreux feux de joie. Et espérons que l'UDF bis qu'il souhaite créer n'arrivera pas à tuer politiquement François Bayrou (moi, balancer ? Tout le monde sait que c'est le rêve des UMP).
En ce qui nous concerne, la création du Mouvement Démocrate sera prochaine. Afin d'éviter que Nicolas Sarkozy ne verrouille sérieusement les institutions, pour ne pas dire le système, il faut que nous remportions les législatives afin de faire un véritable contre-pouvoir aux éventuelles dérives de l'ancien maire de Neuilly.
Cela veut dire déjà commencer par nous rénover nous-même et faire la rupture avec le réflexe qu'ont les gens d'associer la vieille UDF de centre-droite corrompue par la Gauche à cause de Bayrou. Rénover tous les élus qui nous ont quitté au profit de l'UMP (ou de la future UDF de Sarkozy). Et, enfin, attaquer les législatives !
1 commentaire:
Un commentaire reçu par Frédéric Le Jehan pour la victoire de Nicolas Sarkozy :
Au lendemain du vote, il y a lieu de féliciter le nouveau président élu et de lui souhaiter bonne chance pour son quinquennat. La nette victoire de Nicolas Sarkozy au second tour place néanmoins la France devant la question des réformes en profondeur, des finances, de l'administration, comme de l'action publique.
Parce qu'il faisait de la réduction du déficit et de la dette publique l'un des éléments clefs de son programme, et car ce dernier contenait moins d'engagements dispendieux, François Bayrou apparaissait sur ce registre comme le plus crédible des grands compétiteurs. Notre candidat centriste avait aussi le mérite de proposer ouvertement des réformes administratives de grande ampleur, telles que la fusion des départements et des régions. Si les Français se sont montrés sensibles à son message, comme en témoigne la spectaculaire progression du nombre des suffrages obtenus entre 2002 et 2007, cela ne s'est hélas pas avéré suffisant pour l'emporter au premier tour.
Le résultat des urnes demeure certes préférable à une victoire de Ségolène Royal, dont la capacité à réformer pouvait sembler douteuse au regard de sa propension à lancer, parfois comme seule et unique réponse, des promesses de tenue d'hypothétiques débats participatifs. Il revient désormais à Nicolas Sarkozy de prouver que son volontarisme affiché n'est pas que de circonstance, et que le discours de la rupture, qu'il a d'ailleurs repris à François Bayrou, est bien sincère.
Frédéric Le Jehan
Conseiller municipal UDF de Strasbourg
Conseiller de la Communauté Urbaine de Strasbourg
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