mercredi 15 octobre 2008

Fermeture des commerces à Courbevoie : réagissons !

Vous êtes nombreux à nous le dire : la fermeture progressive des commerces de proximité dans nos quartiers est une réelle difficulté, pour les personnes âgées et à mobilité réduite, comme pour ceux qui travaillent. Le commerce de proximité correspond pourtant aux attentes actuelles : il est plus respectueux de notre environnement (moins d’essence et moins d’emballage). Il garantit des produits de meilleure qualité, tout en maîtrisant mieux les quantités achetées, donc son budget.

Lors de nos questions à ce sujet, le maire répond invariablement que cela relève de transactions privées sur lesquelles il ne peut rien. Même réponse pour le projet de rénovation du centre commercial Charras et le déplacement du marché : il se retranche derrière l’opérateur privé. Certes, la Ville n’a pas beaucoup d’outils juridiques pour contrer cela et les métiers de bouche n’attirent plus les jeunes.

Mais un tel fatalisme n’est pas acceptable à Courbevoie quand tant d’autres villes bougent, en s’inspirant d’expériences d’autres pays ! Nous proposons ainsi la création d’une fonction de manager de centre-ville pour développer une vision globale. Rendre un quartier plus attractif nécessite une politique volontariste ainsi qu’une étroite collaboration entre les différents services de la Ville, et avec les acteurs locaux, privés et publics.

Redynamiser le commerce est bien plus qu’organiser des fêtes. C’est une alchimie complexe qui tient à l’ambiance du quartier, la facilité d’accès, la voirie, la qualité et la variété de la zone de chalandise.

C’est en ce sens que la requalification du centre-ville, prévue dans le Plan Local d’Urbanisme (PLU) en préparation, est une réponse insuffisante aux difficultés actuelles. Ce plan ne remet rien en cause du « nœud » routier qui asphyxie la Ville en son centre, tout en prévoyant de nouvelles constructions.

Il est temps de penser autrement notre ville, non pour accroître encore le nombre d’habitants, mais pour faire de nos quartiers de vrais lieux de vie.

Parce qu’il n’y a pas de fatalisme et pour trouver ensemble des solutions, nous vous invitons à une réunion/débat sur ce sujet

Vendredi 17 octobre à 20h30 – Salle Esperet – 125 rue A.Silvestre – Courbevoie.

Avec Pierre Creuzet, directeur de l’association « Centre-Ville en mouvement » et Martyn Van Dam, chargé d’aménagement à la Mairie de La Haye (Pays Bas), qui nous feront part des expériences menées dans d’autres villes.

Martine Volard et Patrick Bolli
Blog : cm.modem-courbevoie.fr
Email : cm@modem-courbevoie.fr
Téléphone : 06 42 16 84 65

Téléchargez ici notre invitation à ce débat. Depuis la publication de cette tribune libre, nous allons bénéficier de la présence d’un troisième intervenant : Pascal Bucalo, consultant en marketing international, spécialiste des études de comportement des consommateurs.

vendredi 26 septembre 2008

Reportage de France 3 sur nos élections internes




Pierre CREUZET nous surnomme les anciens de l'UDF qui continuent dans le système ?

Et bien non, raté, sur les 7 de la liste présidentielle d'Antoine DUPIN, il n'y en a que 3 qui sont actifs à l'UDF depuis plus de 5 ans. On ne peut pas vraiment dire que nous sommes des anciens qui continuons dans le système :) (quoi, j'aurai 20 ans de politique derrière moi ? Nan, ça peut pas se faire, je ne suis pas vraiment MoDem...)

lundi 15 septembre 2008

Café Démocrate à Courbevoie - Liste A. DUPIN et A. HARMAND

Dans le cadre de la campagne départementale, les candidats Antoine DUPIN (Démocrates du 92 en Action) et Alexandre HARMAND (Rassemblement Démocrate) organisent une réunion jeudi 18 à 20h30 à Courbevoie : La Licorne, 121 rue Armand Silvestre.
L'entrée est libre. Pour venir, vous avez le train et le bus :
  • gare SNCF Bécon - Les Bruyères,
  • Bus 275, arrêt Place de Belgique.

Venez nombreux !



Agrandir le plan

mardi 9 septembre 2008

Pourquoi je soutiens les candidatures d'Antoine DUPIN et d'Alexandre HARMAND

Les adhérents MoDem sont au courant qu'il y a des élections de nos instances départementales.
Le 27 septembre nous allons voter pour notre présidence départementale et pour notre conseil départemental (en plus de la conférence nationale).
Pour la présidence, deux candidats ayant chacun une liste de 6 personnes se présentent :

  • Pierre CREUZET : chef de la section MoDem de Nanterre, candidat aux précédentes municipales et législatives, conseiller municipal de Nanterre,
  • Antoine DUPIN : chef de la section MoDem de Meudon, candidat aux précédentes municipales et législatives, conseiller municipal de Meudon et délégué du département nommé par François BAYROU.
Pour le conseil départemental, également deux listes :
  • Alexandre HARMAND dirigeant la liste "Rassemblement Démocrate", soutenant Antoine DUPIN,
  • Aurélie MARCHAND dirigeant la liste "Collectif Vraiment Oranges", soutenant Pierre CREUZET.

Cet été, des adhérents ont cherché à créer une seule liste nommée "liste commune" rassemblant toutes les volontés du département et ne soutenant aucun candidat en particulier. Cependant ce projet n'a pas abouti, l'été n'aidant pas.
Au final il y a ces deux listes soutenant chacune un candidat.

Depuis le début j'ai affiché mon soutien pour Antoine DUPIN, et ce pour plusieurs raisons :
  • la première et, à mon sens, la plus importante est qu'avec Marie-Christine ROQUE, il nous a soutenu à Courbevoie pour la renaissance de la section UDF puis pour l'accompagnement jusqu'au changement du nom. Nous avons beaucoup d'adhérents qui nous ont rejoint après les présidentielles de 2007 et nous avions la volonté de ne pas ressasser les mêmes histoires du passé, ce qui les auraient découragé. Antoine nous a aidé à aller de l'avant jusqu'à ce qu'on devienne autonome.
  • cette aide que Antoine nous a apportée, il l'a fait également pour les sections voisines de La Garenne-Colombes et de Bois-Colombes qui étaient "vides". Des citoyens, sympathisants UDF/MoDem, ont rejoint le mouvement par leurs convictions et Antoine et Marie-Christine les ont mis au devant de la scène pour qu'ils aient une légitimité auprès des futurs adhérents.
  • cela va faire bientôt 3 ans que je connais Antoine, et durant ces années il s'est passé beaucoup de choses : pressions externes pour que les UDF ne fassent pas de vagues, fuite des UDF pour le Nouveau Centre avec en tête André SANTINI, torpillage des sections par l'intérieur... Tout était fait pour que l'UDF n'existe plus dans les Hauts-de-Seine. Quelques-uns ont tenus contre vents et marées, dont Antoine DUPIN qui était, à l'époque, maire-adjoint d'Hervé MARSEILLE à Meudon. Il s'est présenté aux dernières municipales avec l'étendard MoDem contre ce dernier.
  • j'ai également pu l'observer mener des projets départementaux réunissant toutes les volontés alto-séquanaises. Il a créé des groupes de travail durant les présidentielles de 2007, organisé des actions, persévéré pour les législatives puis les municipales. Il est allé jusqu'au bout des choses et a tenu. Je sais que d'autres personnes qui l'avaient rejoint n'y sont pas allées avec la même volonté ni la même détermination.
Alors oui, quand je constate tout le parcours qu'a fait Antoine, je ne peux que l'estimer légitime à représenter le Mouvement Démocrate dans les Hauts-de-Seine.
Car je sais qu'avec lui, on ira jusqu'au bout des choses. Même s'il n'est pas du genre à pousser la gueulante, il dialoguera jusqu'à arriver à un consensus qui sera partagé par tout le monde.
Son programme, ambitieux tout en étant réaliste, est de finir de bâtir les fondements du MoDem dans le 92 pour gagner les prochaines élections.
Certains disent qu'il ne représente que les anciens, la vieille politique ou les réseaux. Le fait de regarder les gens qui le suivent démontre le contraire. Il n'est pas plus ambitieux que n'importe qui d'autre, sinon il aurait rejoint l'UMP ou le NC depuis longtemps. Il connaît parfaitement le département et sait comment réagir selon les situations locales, ce qui le renforce dans sa manière de fonctionner avec chacun d'entre-nous.

Cependant il ne plaît pas à tous et certains lui trouvent des défauts. On peut lui citer une manière consensuelle de travailler qui peut en déconcerter beaucoup, un aspect "gueulante" qu'il n'a pas ou une manière dirigiste que certains recherchent (regardez notre Président de la République...) sans lui trouver. Mais c'est tout autant de qualité qui surmonte allègrement ses quelques défauts.

En m'engageant dans la liste d'Alexandre HARMAND, je sais que ça me donnait l'occasion d'aider Antoine à atteindre sa légitimité. Alexandre et un homme courageux qui a tenu à Neuilly face à Nicolas SARKOZY, Joëlle CECCALDI-RAYNAUD, Jean-Christophe FROMENTIN puis Jean SARKOZY. Rien que ça mérite de lui tirer le chapeau !
Il a réussi à constituer une liste pour le conseil départemental et à bâtir un programme qui va dans notre sens : construire, communiquer, former et animer, pour au final gagner les élections.

Je me fie donc à des hommes de confiance qui ont montré, avec le temps, combien ils tenaient à leur engagement auprès de François BAYROU. Ils fédèrent auprès d'eux des gens de tout bord : des anciens et des nouveaux, des MoDem et des sympathisants, des jeunes et des moins jeunes.

C'est, pour moi, la seule façon de représenter le MoDem dans un département qui a la réputation d'être si dur.
Alors, ensemble, soutenez cette construction en votant Alexandre HARMAND et Antoine DUPIN !

mercredi 3 septembre 2008

Les élections départementales MoDem dans les Hauts-de-Seine

Le texte qui suit fait le point sur le renouvellement des instances MoDem au niveau du département.

Une nouvelle étape de la construction du Mouvement Démocrate dans les Hauts-de-Seine débute aujourd'hui avec l'ouverture officielle de la campagne pour les élections départementales qui auront lieu le 27 septembre prochain.

Au terme de ces élections, seront élus la Présidence du Mouvement Départemental, le Conseil Départemental, ainsi que les représentants de notre département au sein de la Conférence Nationale.

La Présidence est composée de sept membres, élus pour 3 ans par l'ensemble des adhérents. La présidence du mouvement départemental est garante du respect de la ligne politique du mouvement démocrate dans le département et assure la cohérence avec la ligne politique définie au niveau national. Elle est chargée de l'administration et de la gestion du mouvement départemental. Elle anime son développement. Elle rend compte de son mandat devant le conseil départemental.

Pour cette instance, deux listes ont été validées par la commission électorale :

- L'une menée par Pierre Creuzet (Nanterre) avec :

Blanche MÜHLMANN (Asnières sur Seine)

hristophe OHEIX (Clamart)

Caroline PEGANG (Antony)

Sylvain CANET (Boulogne Billancourt)

Bénédicte CADORET (Montrouge)

Christophe GREBERT (Puteaux)

- L'autre menée par Antoine Dupin (Meudon) avec :

Chantal BRAULT (Sceaux)

Philippe TROTIN (Rueil-Malmaison)

Marie DARVES-BORNOZ (Bagneux)

Alexandre BOCQUILLON (Saint-Cloud)

Marie-Christine ROQUE (COURBEVOIE)

Jeanne DEFRANOUX (Boulogne)

Le Conseil Départemental comporte des membres de droit (élus nationaux, deux représentants par section…) et des membres élus pour trois ans, ce qui fait au total environ 200 personnes ; c'est l'instance délibérative du mouvement départemental qui définit la politique du mouvement en reflétant les aspirations des adhérents du département. Il décide des investitures aux élections locales – villes de moins de 10 000 habitants et élections cantonales. Il se réunit au moins deux fois par an.

Pour cette instance, deux listes sont en piste :

- La liste "Rassemblement démocrate", menée par Alexandre Harmand (Neuilly)

- Le collectif « Vraiment Orange », mené par Aurélie Marchand (Vanves)

La Conférence Nationale est, quant à elle, composée de 3 500 membres, dont 200 seront issus de notre département. La Conférence Nationale définit la politique générale du Mouvement par les programmes qu'elle approuve et les motions qu'elle vote.

Pour cette instance, une seule liste a été déposée, menée par Pascal Hureau.

Un beau moment de démocratie interne, et un débat passionnant s'ouvre à nous, qui permettra de définir les grandes lignes de notre action dans les Hauts-de-Seine, le deuxième "Mouvement Départemental" avec plus de 3 000 adhérents, de témoigner de la vitalité de notre mouvement, et de poser, ensemble, les conditions de notre succès aux scrutins électoraux à venir.

Plus d'info sur les sites internet des candidats :

- Pour la liste d'Antoine DUPIN et le "Rassemblement démocrate" :

www.rassemblement-democrate.com

- Pour la liste de Pierre CREUZET et le collectif "Vraiment Orange" :

www.92democrate.com

mardi 2 septembre 2008

Avec (beaucoup) de retard, compte-rendu du Conseil Municipal du mardi 8 juillet

Désolé pour le retard, j'ai manqué de temps pour la publication !

Après le dernier Conseil Municipal qui a duré jusqu’à 4h du matin, l’ordre du jour pour aujourd’hui est sensiblement plus petit : 3 sujets ! C’est peut-être pour cette raison qu’en entrant dans la salle, j’ai vu qu’il manquait environ le tiers des Conseillers de la Majorité et 1 Socialiste…

1er sujet : désignation des conseillers à l’OPHLM
Le Maire fait l’introduction en lisant l’historique des décrets. Un vote est fait sur la mise en conformité du décret : rien à signaler.
Suivi par la désignation des membres qui se vote à bulletin secret, selon le souhait des groupes MoDem et Socialiste. Pour la minorité, deux candidats pour un poste : Patrick BOLLI et M. KLEIN. C’est ce dernier qui est élu.

2ème sujet : demande d’autorisation pour exploiter une installation de réfrigération par la société TELECITYGROUP
Une élue Socialiste prend la parole et déclare que l’installation proposée est dangereuse par rapport aux technologies de climatisation utilisées (tours aéro-réfrigérantes) : risques bactériologiques (légionellose) pouvant impacter les habitants. Une autre société spécialisée, SFR, propose un dossier mieux préparé.
Patrick BOLLI s’exprime ensuite sur la méthode utilisée, et propose une discussion avec les communes avoisinantes. Un rapport est en cours de préparation par le Commissaire Enquêteur et n’a pas encore été rendu. En attendant le rapport, Patrick déclare que le groupe MoDem s’abstient de voter.
En réponse à ces prises de paroles, le Maire parle de créer une commission d’étude au Conseil Municipal et met en exergue la difficulté qu’aura la Centrale de produire du froid à partir de 2010.
Il est ouvert aux discussions avec la Garenne-Colombes et Asnières sur ce sujet. Enfin, M. KOSSOWSKI termine en disant qu’il va s’abstenir sur ce dossier en attendant le rapport.
Le groupe Socialiste s’abstient sur l’installation SFR et vote contre l’installation TELECITYGROUP.
Le groupe MoDem s’abstient sur les deux dossiers.

3ème sujet : Avis sur la demande d’autorisation d’exploiter l’installation SFR Prolog à l’avenue de Verdun
Ici aussi les trois groupes s’abstiennent en attendant le rapport. Le plus drôle reste que la voix du Maire compte pour 43 (« Je m’abstiens »). Curieuse façon de représenter la majorité du Conseil.


Questions orales
Groupe Socialiste : l’inscription pour les activités culturelles des collégiens se fait en juin, alors que l’aide aux inscriptions ne se fait qu’en septembre. Les familles sont obligées d’avancer l’argent. Le groupe Socialiste demande au Maire de changer la méthode d’inscription.
Réponse de M. GIMONET : il élude en insistant que ça ne concerne que le Centre Culturel, contrairement à la quasi-totalité des associations qui ne prennent les inscriptions qu’à partir de septembre. Concernant le Centre Culturel, il précise que c’est impossible de changer les inscriptions (gné ?).
Il parle de réfléchir à une amélioration des procédures pour utiliser les chéquiers Pass92. Je ne sais pas de quoi il s’agit.
Réponse de M. JEAN : il découvre le problème en même temps que le conseil (il n’y a pas une histoire de transmission des questions 2 jours franc avant le Conseil ?) et propose d’y réfléchir pour trouver une solution tout en précisant que les associations peuvent ne pas encaisser les chèques avant la rentrée.
Martine VOLARD : « Si les associations peuvent ne pas encaisser les chèques dès le début, pourquoi pas le Centre Culturel ? »
M. JEAN : « C’est interdit par la loi. »
Élue Socialiste : « Peut-être que les familles peuvent payer un acompte qui sera ensuite régularisé par le chéquier Pass ? »
M. JEAN : « On peut se mettre autour d’une table pour en discuter. »

Bref, le reste n’a débouché sur rien.

Le conseil s’est terminé au bout de 45 minutes. Record battu, les gens vont pouvoir partir en vacances ! Mais le plus drôle est à venir. En me levant, j’assiste à une discussion entre M. JEAN et Martine VOLARD :
M. JEAN : Dites, il n’existe pas une limitation de temps de parole pour l’opposition ?
Martine : Non heureusement, pourquoi dites-vous ça ?
M. JEAN : Je demande parce que la dernière fois on aurait pu partir plus tôt s’il y avait une limitation.

Limiter le temps de parole de l’opposition pour raccourcir la durée des Conseils Municipaux ? Ça c’est de la démocratie !

jeudi 26 juin 2008

Conseil Municipal de Courbevoie, Mercredi 25 Juin 2008

Je suis arrivé ce soir au Conseil Municipal de Courbevoie avec un peu de retard.
Au moment d’entrer dans la salle, j’entends un débat sur la façon dont la mairie de Courbevoie réalise ses comptes-rendus municipaux. Le groupe PS parle du délai ainsi que du contenu qui est difficilement accessible (en fait, les comptes-rendus officiels se contentent juste de donner les résultats des votes). Martine Volard, du groupe MoDem, prend l’exemple de Boulogne-Billancourt, qui publie dans le Journal Officiel de la ville le contenu complet des conseils municipaux. Réponse du Maire : « Vous ne vous gênez pas pour le faire sur les blogs ». Tiens, mes comptes-rendus sont lus par la Mairie ? Quel honneur Monsieur le Maire ! Bonjour l’équipe Municipale de Courbevoie ! N’hésitez pas à laisser vos réactions en commentaires ! Ou par email !

Suite du débat sur la représentativité des différentes tendances au sein de différentes commissions de gestion : caisse des écoles, centre culturel… Seule la majorité y est représentée, sauf quand la loi lui oblige à donner une place aux élus minoritaires, aucun autre groupe ne peut savoir ce qui s’y passe. Réponse du Maire : « On a été élu. » Point. Ça faisait longtemps !

Suite : la désignation de délégués pour siéger à la commission communale des impôts directs, puis la désignation du représentant de la ville pour la sécurité. Un vote à bulletin secret est fait, et c’est une personne de la majorité qui est élue (étonnant, n’est-t-il pas ?).

Sujet numéro 6 (sur 62…) : avis sur le projet modifiant un décret pour porter création de l’établissement public foncier des Hauts-de-Seine. Le décret ministériel veut donner plus de pouvoir au Directeur Général de l’établissement foncier (ou son adjoint) pour qu’il reçoive la délégation du droit de préemption. Les villes sont appelées à donner leur avis. Le Maire demande d’approuver ce décret.
Le groupe Mouvement Démocrate a cherché à connaître les raisons de cette délégation : il a fait remarquer que dans la ville le Maire ne déléguerait pas son pouvoir de préemption au directeur des services. Il n’a reçu qu’une réponse du Maire : « C’est une proposition, c’est comme ça qu’on voit la chose ». Approuvé par la majorité (comme d’habituuuuuudeeeee…)

Sujet suivant : le Maire prononce un charabia urbain incompréhensible pour les non initiés. Il aurait parlé chinois (ou japonais) que je l’aurai mieux compris. Je crois comprendre qu’il s’agit d’une acquisition ou d’une cession immobilière.
Un socialiste discute la proposition. Respect, jamais je n’aurai jamais réussi à tenir une discussion aussi technique… dans un lieu où les citoyens sont représentés. Message à l’équipe Municipale : la prochaine fois, faites un effort, nous ne sommes pas tous des experts en urbanisme !
Après un vote (je ne me rappelle pas avoir vu des contres ni des abstentions), on enchaîne sur la mise en vente « sur adjudication de propriétés communales ». Question de Patrick Bolli (je saute le débat avec les socialistes) : la Mairie souhaite vendre des terrains inscrits au POS sans prendre en compte le prochain PLU qui entrera en vigueur d’ici quelques mois.
Réponse du Maire « (…) Comme nous sommes propriétaires, nous pouvons vendre les terrains. ». Où est le niveau du respect du POS ? Ces opérations sont-elles permises ? Le Maire argumente en mettant la différence entre les terrains de réserve et les terrains dont la Mairie est propriétaire… Gné ? Une fois de plus, on entre dans un discours d’initié.
La seule chose que j’ai comprise, c’est qu’il refuse de s’interdire de proposer cette décision sous prétexte que le MoDem votera contre le PLU, la majorité votant toujours pour. En clair, le PLU est déjà adopté, même s’il n’a pas été encore débattu en séance. Bien ça, très républicain comme esprit…
Au final, seule la majorité a voté pour. Suivant.

Après quelques votes sur des questions urbaines, un débat entre le Maire et une socialiste s’engage sur les risques sanitaires d’une installation électrique suite à un appel d’offre. L’élue socialiste demandait au Maire de veiller à ce que l’installation ne possède aucun risque, en particulier de respecter une distance de 40 m avec les habitants (risque de cancer). De mon point de vue, toute installation électrique possède un risque, aussi minime soit-il. Je n’ai pas vraiment compris l’intérêt du débat, qui s’est terminé par une invitation du Maire à lui soumettre des propositions alternatives qu’il transmettra au directeur de la centrale. 5 minutes de débat sur ça, je n’en ai pas vu l’utilité.

Le Conseil continue avec le sujet du réaménagement de l’entrée de la ville au niveau du Pont de Courbevoie. La fermeture d’une aire de jeux est prévue durant les travaux, et un élu socialiste voulait savoir la raison de cette décision au moment où l’été commence, et où les jeunes vont jouer dehors. Réponse du Maire : « L’aire de jeux sera transférée à l’emplacement du gymnase qui sera détruit. ». Plus de problème !

Next : la mission d’étude pour l’élaboration du PLU. Le problème posé est que cette mission retarde le vote du PLU, mais la construction de ZAC (Zone d’Activité Commerciale) Entrée de ville, elle, va commencer sans le plan d’urbanisme. Patrick Bolli a pris la parole pour demander au Maire quel est le degré de priorité de cette ZAC, et s’il ne serait pas mieux d’interrompre le projet en attendant le vote du PLU. Ce à quoi le Maire à répondu que c’est un non-sens d’arrêter les travaux.
Mais ils n’ont pas encore commencé… Si ?

Le sport maintenant.
Tennis Borotra : des problèmes de réservations des courts sont abordés. C’est un adjoint du Maire qui répond aux questions. Je ne connais pas les difficultés dont il est question, mais apparemment il s’agit de réserver sur Internet. La question posée par Patrick Bolli concernait les citoyens non-utilisateurs d’Internet : comment peuvent-ils faire pour réserver ?
L’adjoint s’est engagé à mettre en place des bornes de réservation (quand ? Avec quels moyens ?) et affirme que les moyens actuels resteront de mise.

Dans le même sujet, le prix pour réserver un court de tennis pendant une heure s’élève à 14,25€. Patrick Bolli enchaîne en demandant la raison de cette augmentation par rapport au pouvoir d’achat. Réponse de l’adjoint : « On est bien en dessous du taux d’inflation. ». Et alors ?
Martine Volard insiste, et le Maire intervient : « Si on veut aider le pouvoir d’achat, ce n’est pas en jouant au tennis qu’on y arrivera. » Oui et ? Il faut donc arrêter de pratiquer ce sport ?
Jean André Lasserre fait référence à une étude qui a débouché sur la décision d’augmentation des tarifs. Il a ensuite demandé quelle est la part utilisateur dans le coût de fonctionnement et quels sont les bénéfices attendus. L’adjoint été incapable de répondre (après un silence de sa part : « c’est une bonne question ! »)

Les augmentations des tarifs ont été ensuite énoncées : en moyenne +1,50% pour les Courbevoisiens et +10% pour les non Courbevoisiens. Rien que ça ! Bon, calmons-nous, le taux est inférieur à celui de l’inflation (bonne excuse !). Les élus MoDem et Socialistes ont réagi par rapport aux familles défavorisées. Réponse du Maire : « Des structures sont faites pour les aider. »
Vous voulez aller à la piscine ? Vous êtes étudiant, chercheur d’emploi, lycéen, bref vous n’avez pas une fortune à mettre pour la piscine, le tennis et j’en passe ? Des structures d’aides sont faites pour vous ! Quels sont les critères pour aider ? Combien de temps est-ce que ça peut durer ? Pfeu, ce n’est pas le problème du Maire ni de son équipe. D’ailleurs, pour conserver du pouvoir d’achat, cessons de faire du sport. Mieux, arrêtons de vivre, ça coûte moins cher…
Sinon, si vous voulez aller à la piscine pour moins cher, allez à Saint-Ouen, dans le 9-3. Cadre agréable, eau chaude (si si ! A Courbevoie c’est rare !), jacuzzi, tout ça pour 4,20€.

Le débat se porte ensuite sur la location des équipements sportifs, leur gestion, leurs coûts ainsi que leur mise à disposition aux entreprises. A cause de l’utilisation des créneaux par les comités d’entreprises (121h par semaine, qui représente plus d’un gymnase 7 jours sur 7), les associations n’arrivent plus à obtenir des créneaux horaires pour exercer leurs activités. Un coup droit du Maire : « vous me demandez de dire aux entreprises d’aller ailleurs ? ».
Et de prétexter la taxe professionnelle payée par les entreprises. Et de justifier qu’elles ont sans doute des Courbevoisiens dans leurs effectifs. D’ailleurs je serai curieux de savoir quelle est la part des Courbevoisiens qui travaillent à Courbevoie ! Déjà, je n’en fais pas parti. Pire, mon entreprise n’est pas assez grande pour avoir un CE ! Dommage pour moi, si je veux faire du sport à Courbevoie il faut que je sois embauché chez Total.

Next (comme l’émission télé) : les tarifs annuels pour l’accès au Club d’Initiation Sportive pour 2008-2009.
Une grille a été créée pour constituer des critères d’attribution d’une aide financière pour le CIS. Intervention d’une élue socialiste : une RMIste qui a un enfant, touche un salaire mensuel de 670€ (j’arrondi). Selon les critères d’attribution de l’aide, l’élue a calculé que la maman RMIste devra payer un abonnement annuel supérieur à 250€ pour son enfant. Contestation de la majorité, qui élude le sujet en passant à la question de Martine Volard, qui demandait si les prix ont évolué par rapport à l’année dernière. La réponse est non, et l’équipe évite de répondre aux socialistes. Qui n’arrive pas à revenir à la charge.

Sujet d’après (j’en ai sauté quelques-uns) : la délégation de la crèche « Le Petit Prince » à l’entreprise Babilou. Le Maire demande au Conseil de se prononcer sur le sujet (inutile de préciser que quoi qu’il en soit, il sera approuvé grâce à la majorité). Le groupe Mouvement Démocrate bondit et Martine prend la parole :

  • comment une crèche privée peut recruter et fidéliser plus facilement qu’un employeur privé agissant pour la ville ?
  • comment une entreprise (Babilou) créée en 2004 peut avoir un meilleur savoir faire que Courbevoie qui gère des crèches depuis des dizaines d’années ?
  • comment Babilou arriverait à des coûts de gestion moins importants que la ville ?
  • comme ce sera Babilou qui va sélectionner les enfants, sur quels critères est-ce que cette sélection va se faire ?
Bref, par rapport au contrat établit entre Courbevoie et Babilou, il ne figure aucune mention sur l’obligation d’inscription des enfants auprès des services municipaux et d’admissions à la commission Petite Enfance de la ville. Pour résumer : aucune obligation de la part de Babilou de prendre en priorité des Courbevoisiens… alors qu’ils reçoivent une délégation.
En discutant avec un autre spectateur, j’apprends que, lors d’une cérémonie d’ouverture d’une crèche Babilou à Clichy, étaient présents Devedjian, Patrick Balkany, Xavier Bertrand et Morano (confirmé ici : http://www.babilou.com/files/pdf/presse_evancia/visiteministre_180408.pdf). La fine fleure de l’UMP, rien que pour l’ouverture d’une crèche, qu’est-ce qui se cache derrière ?
Pire encore, j’apprends que Babilou a fixé ses tarifs par rapport aux familles touchant, selon des calculs, une moyenne de revenus de 3700€ net par mois… Wow ! C’est pas notre maman RMIste qui va espérer avoir une place en crèche !
La maire adjointe tient tête à Martine en disant que toutes les dispositions ont été prises, tout est bien ficelé, le navire ne prend pas l’eau mon capitaine. Ce à quoi Martine réplique en disant qu’effectivement, l’appel d’offre précisait qu’il fallait que l’entreprise privée prenne les enfants par rapport à la commission Petite Enfance, mais qu’au niveau du contrat préparé pour Babilou, rien n’a été fait !
Que nenni, répond la maire adjointe !
Et là, Martine calme tout le monde en sortant un exemplaire du contrat et en lisant le seul paragraphe qui impose une obligation de la Mairie auprès de Babilou. Pour résumer : « les habitants du Faubourg de l’Arche sont prioritaires ». Rien d’autre. Ce qui signifie que n’importe qui peut passer avant eux selon les désidératas de Babilou, et les Courbevoisiens des autres quartiers peuvent faire une croix dessus.
Silence glacial d’une minute. Personne de la majorité n’ose prendre la parole et les socialistes sont sciés. Je n’ai qu’une seule envie, c’est d’applaudir.

Je regarde ma montre : minuit passé. Et nous avions à peine franchi la moitié de l’ordre du jour (62 points).
Epuisé, la fatigue l’emporte sur mon envie d’assister jusqu’à la fin du Conseil, surtout que les débats sur le budget de la ville se préparent.

Message pour l’équipe Municipale qui va lire cet article : il serait préférable de découper un ordre du jour aussi chargé en deux et de faire deux Conseils qui se terminent à minuit, plutôt qu’un seul et dont la moitié est à peine atteinte à minuit. Pour ma part, je vais rejoindre Morphée.

mardi 8 avril 2008

400 000€, ce sera le coût de l'organisation pour le passage de la Flamme

Les images d'hier sont chocs. Dans certaines on voit la police et une partie des fonctionnaires, mis sous ordre de la Chine, qui perdent complètement le contrôle de la situation. Et ça dégénère en bagarre, des journalistes se font tabasser. En écoutant le Journal sur Télématin, le présentateur explique que leur caméraman est tombé dans le coma. Des députés de l'Assemblée Nationale manifestent en portant une banderole pour le Tibet. Des manifestants se font arracher leur banderole.



Le Figaro a estimé à 400 000€ minimum le coût de l'organisation dans un article apparu ce matin.

Ce passage laisse un arrière-goût vraiment désagréable.