jeudi 6 septembre 2007

Ce n'est pas quand vous êtes entouré de béni-oui-oui, de cire-pompes et de courtisans que vous faites avancer un pays

C'est ainsi que s'exprime Dominique de Villepin à l'égard de Nicolas Sarkozy, dont on peut retrouver le résumé dans une dépèche de Reuters. L'ancien premier ministre se donne à coeur joie et se représente comme un franc-tireur dans son propre camp, remplaçant les socialistes qui
préfèrent se tirer chez eux. Il s'amuse à préciser qu'"on confond parfois le pouvoir et la gloire", et compare Sarkozy au "Bourgeois gentilhomme", qui est "toujours celui qui se met en scène. C'est forcément celui vers lequel les regards se tournent".

Il profite en même temps pour se défendre dans sa bataille judiciaire et se demande "par quel tour de passe-passe et par quelle manipulation cette thèse politique d'un Nicolas Sarkozy qui aurait été visé dans cette affaire pour des raisons politiques s'est imposée, parce que c'est la grande clé. Tout cela s'est passé insidieusement, à coups de violations du secret de l'instruction". Il est quand même important de préciser que notre président était au courant de l'affaire depuis ses débuts et surveillait son évolution. Il termine en donnant rendez-vous au 13 septembre, lorsqu'il apportera "tous les éléments aux magistrats qui montreront que cette affaire n'est pas une affaire politique."

C'est un grand retour en force de Dominique de Villepin et j'espère qu'il bénéficiera de plus de soutiens dans son propre camp. Ce serait faire honneur à quelqu'un qui le mérite, contrairement à certains autres responsables UMP...

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